vendredi 4 décembre 2009

Chanson de Noël interdite par l'école, elle est à connotation religieuse

On interdit à sa fille de chanter D’où viens-tu bergère ? au spectacle de l’école, parce que c’est une chanson à connotation religieuse. Elle raconte.

Une fillette de 5 ans, qui avait réussi l’audition pour chanter au spectacle de Noël de son école, ne pourra finalement pas y participer. C’est que quelqu’un s’est opposé à son choix de chanson, la jugeant à connotation religieuse. La fillette avait mis beaucoup de temps et de cœur à préparer sa chanson. Sa mère dénonce la décision de l’école.









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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon j'ai un problème avec ma connexion, c'est extrêmement lent à visionner. J'aimerais savoir si on connait l'identité de ce « quelqu'un » qui s'est senti offusqué.

Durandal a dit…

En Grande-Bretagne aussi :

http://pointdebasculecanada.ca/
spip.php?breve171

Julie-Anne a dit…

Ici dans ma région, je participe à une chorale de Noel. Les enfants de l'école primaire se joindront à nous pour faire quelques chansons dans le cadre de leur cours de musique. Les chansons sont traditionelles et Chrétiennes et de plus, nous chanterons à l'église. Personne ne semble s'y oposer, heureusement. Comme ca nous pouvons célebre le fetes avec joie.

Jonathan Lauzon a dit…

Présentons la situation telle qu'elle est :

Depuis quelques temps, nous interdisons aux enfants dans les écoles de parler de Dieu, car cela pourrait offusquer les autres religions.

Maintenant, nous interdisons aux enfants de chanter ce qu'ils aiment parce que cela peut « scandaliser » les autres enfants.

Nous pénalisons délibérément les enfants qui prononcent le mot « Noël », car cette fête n'est pas reconnue dans les autres religions, et que la simple évocation des origines de cette fête entre en contradiction avec les fondement de leur foi.

Présentation de la situation exponentielle :

Alors sur cette même voie mortelle, il n'y a plus qu'une solution : interdisons la pratique de Noël à travers le Québec, car après tout, les lumières à l'extérieur évoquent les couleurs de Noël, le Père Noël porte un nom maudit, et les cadeaux démontrent une réjouissance païenne ! Plutôt que de fêter Noël, contentons-nous de fêter la « Période des Fêtes », qui représente... Représente quoi ? Disons, la période annuelle de fêtes, et le nouvel an !

Mais une minute ! On ne peut s'arrêter là, car certaines religions ne tolèrent pas non plus que nous fêtions ! Bannissons donc de nos mémoires et de nos boutiques toutes représentations de fêtes connues, cela étant une pratique païenne horrible que de se réjouir en communauté pour un même événement. Fini, Noël ! Fini, Pâques ! Fini, la St-Valentin ! Fini, le jour de l'an ! Finis, les anniversaires !

Mais il y a un hic ! Certaines religions doivent absolument fêter leurs fêtes traditionnelles, toute abstinence se révélant être un absurde manque de foi !

Pour protéger leurs cultures, certains groupes feront la guerre aux autres, sur le sol de chez nous ! Oui, les nous, les seuls qui ne se battent plus pour protéger notre culture.

Alors certains penseront à se lever, à arrêter cette folie ! Nous voudrons bien nous défendre, mais nous ne le pourrons : mettre la main sur un membre de groupe ethnique hostile s'avérant puni de mort dans leur culture. Notre vie n'a plus de valeur, puisqu'elle ne représente rien pour eux.

Cela semble stupide, n'est-ce pas ? On se dit que cette représentation est à trop grande échelle, et par conséquent absurde !

Mais en fait, aussi absurde soit cette représentation défaitiste, notre présent se vidant progressivement de son sens n'en est pas moins écœurant.


Ou bien nous faisons honneur à nos ancêtres qui se sont battus pour obtenir leurs droits linguistiques, culturels et religieux, soit nous les cédons aux premiers venus sous prétexte d'une « société plus ouverte ».


Il fut un temps, à l'école, nous avions le choix : un cours où on nous montrait Dieu à la manière catholique romaine, un cours où on nous montrait Dieu à la manière protestante évangélique, ou bien on choisissait de ne pas suivre Dieu, choix qui est propre à chacun. On appelait ça la morale.

Aujourd'hui, on ne nous laisse qu'un choix : un cours où on nous montre implicitement que ni Dieu ni aucune croyance théologique ou spirituelle n'a d'importance. Nous n'avons plus le choix ! Pourtant, je croyais que le gouvernement désirait adopter une éducation plus « ouverte » ?


Mais à quoi bon écrire si je représente la population locale (ou ce qu'il en reste) ? Tout le monde sais qu'au niveau éducatif, le gouvernement prend en considération l'opinion de tous !

Sauf celle des Québécois...